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Channel: En lumière – Dijon l'Hebdo
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Romain Lamia serait-il le nouveau Michel Berger ?

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Voilà qui est bien flatteur pour l’auteur-compositeur et interprète dijonnais. Et si c’était vrai ? Romain Lamia ne s’est, en effet, pas entouré de n’importe qui pour enregistrer son deuxième album, Rendez-vous rue Jarlier, tout juste sorti dans les bacs, puisqu’il a fait appel à toute l’équipe de musiciens de Starmania. Des pros de chez pros qui sont à l’origine de cette délicate comparaison.

« A deux reprises mon batteur m’a présenté, à ma grande surprise, à Paris comme le nouveau Michel Berger. Mon bassiste, lui, m’a confié qu’il a retrouvé cette intelligence de jeu au piano qu’il connaissait chez Michel Berger » explique le chanteur trentenaire qui encaisse avec humilité et n’en revient toujours pas de cette métonymie.
Le batteur n’est autre que Claude Salmiéri, ancien musicien de Michel Berger, Marvin Gaye, Ray Charles ou encore Céline Dion et Jean-Jacques Goldman. Rien que ça ! Concernant le bassiste, il s’agit de Jannick Top, qui a également collaboré avec Michel Berger, France Gall, Barbara Hendricks, Francis Cabrel, Johnny Hallyday pour ne citer qu’eux. Autant dire que Romain Lamia n’y va pas avec le dos de la cuillère pour aller au bout de son rêve.

Un rêve qui commence très tôt, à l’âge de huit ans, lorsque ses parents lui offrent son premier piano. « Une idée grandiose ! Je l’ai toujours et j’y compose parfois des chansons ».
Romain Lamia prend quelques leçons puis apprivoise seul son instrument, travaillant beaucoup à l’oreille. A dix ans, il compose ses premières mélodies. A seize, il commence à jouer dans les pianos-bars. « Faire de la musique a toujours été en moi, j’appartiens à la sixième génération de musiciens de ma famille. Il n’y a que mes parents qui ne le sont pas mais ils m’ont beaucoup soutenu ».
Un soutien audacieux qui les conduit à accepter que leur fils de treize ans quitte le système scolaire pour prendre des cours par correspondance, « comme les enfants du cinéma ». Un challenge comprenant six heures de pratique de l’instrument par jour et au final un Bac, le sésame qui rassure « au cas où la musique ne marcherait pas. Mais ça ne m’a jamais fait peur. Il faut croire en son rêve pour le vivre ! » souligne le chanteur.
Romain Lamia s’abreuve de tous les styles musicaux, appréciant tout particulièrement les duos piano-voix de Michel Berger, à Michel Polnareff, en passant par Véronique Sanson ou encore Elton John et Jerry Lee Lewis. Il n’a pas vingt ans lorsqu’il monte sa maison de production de concerts privés. En 2004, il présente sa comédie musicale, Pierrot et les rêveurs, au théâtre des Feuillants. Et son premier CD, Une petite histoire, sort cinq ans plus tard. A l’époque, il produit Claude Salmiéri en concerts de jazz et lui propose de collaborer sur cet album. « Il a refusé, parce qu’il ne voulait plus faire de variétés. Je lui ai dit : je ne veux pas que tu me dises non sans écouter ». Pari gagné ! L’album connaîtra un franc succès.
Pour Rendez-vous rue Jarlier, Romain Lamia vise la lune et récolte des étoiles. Il demande à son batteur de proposer à toute l’équipe de Michel Berger de les rejoindre. Un vrai défi. Sans maison de disques ni gros chèques. « Donne-leur la maquette et explique-leur simplement le moteur que j’ai dans le ventre ! ». Séduits, ils répondent présents. Ils participent non seulement à l’enregistrement mais seront également sur scène lors des futurs concerts.

L’album est autoproduit. L’industrie du disque, frileuse, est aujourd’hui trop friande de reprises comme le fait remarquer l’artiste dijonnais aux idées très claires quant à son devenir. « J’ai mon plan de carrière en tête. J’aimerais composer des musiques de films et je serais ravi de pouvoir écrire pour d’autres artistes, pas seulement pour moi ». Ce qui est certain, c’est que ceux qui l’ont vu sur scène en ont pris plein les yeux et les oreilles lorsqu’il joue du piano debout. En témoigne ce tableau issu d’une scène de concert qui trône sur son instrument. Rendez-vous rue Jarlier est disponible dès maintenant chez Cultura et sur www.romainlamia.fr, et le sera à Noël sur les plateformes de téléchargement légal. Sortie nationale prévue en mars 2014.

F.P

 

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S’il vous plaît Jean Wiacek, dessinez-nous un mouton !

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« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité ». Une citation bien connue d’Antoine de Saint-Exupéry. Paré à décoller dans son sillage ? Les similitudes entre les aspirations de ce brillant aviateur-écrivain et celles de Jean Wiacek, président de l’aéroclub de Darois, sont en effet bien étranges. Une comparaison aussi tentante que surprenante.
Jean Wiacek naît en 1944, l’année même de la disparition de l’aviateur et enfant, il rêve d’être marin, tout comme Saint-Exupéry. Une autre flotte le fascine également : les avions. Alors qu’il réside sur la Côte des vins, il enfourche son vélo pour aller voir les appareils décoller, en bout de piste, à Ouges. « Je faisais de grands signes aux pilotes et quand ils me répondaient, c’était le grand bonheur ! » se souvient-il. Tiens donc, ça nous rappelle encore quelqu’un… En faire son métier ? Pourquoi pas mais le manque d’information et les rumeurs auront raison de la vocation du jeune garçon. « On m’avait dit : il ne faut pas avoir été opéré et moi j’étais déjà couturé de partout. »
A l’école, Jean Wiacek, à l’instar de l’écrivain, est plus attiré par les chiffres que les lettres. Il décroche son baccalauréat en comptabilité. Dans le même temps, le jeune homme se met à la guitare – Saint-Exupéry était violoniste – et joue dans les bals pour se faire un peu d’argent de poche. Peu de temps après, il s’envole en Centrafrique, ancienne colonie française, pour y faire son service militaire. Une destination dictée par son « envie de voir du pays ». Durant près de deux ans, il y apprend la rigueur, le management et la conduite des hommes. Passé de deuxième classe à sergent, il est d’ailleurs amené à assurer l’intérim de l’officier en charge de sa section. L’armée lui propose l’engagement qui ne le tente pas. En revanche, il devient réserviste et grimpera plus tard les échelons jusqu’au grade de commandant.
De retour sur le plancher des vaches françaises, Jean Wiacek a le sentiment que ses compétences en comptabilité se sont volatilisées « au rythme des tam tam et des bruits de la brousse africaines ». Il reprend la musique et réalise bien vite que « ce milieu est rempli de chômeurs talentueux ». Alors pas le choix, il révise ses classiques d’arithmétique et trouve un premier job de gestionnaire dans une société immobilière spécialisée dans le logement pour les fonctionnaires. Parfait. Enfin presque car son bac ne lui suffit pas pour évoluer. A 25 ans, le jeune homme doté d’un besoin intrinsèque de progresser dans tout ce qu’il entreprend, fait sa première voltige : il trouve un autre emploi dans un groupe HLM et reprend en parallèle des études d’expertise comptable assorties d’un dernier cycle en maîtrise d’ouvrage à Science Po. Cette parenthèse sacrificielle de neuf ans, rien que ça, lui permettra d’obtenir un poste de responsable des finances puis de directeur.
Revenons maintenant à nos moutons. Passé la trentaine, Jean Wiacek a enfin les moyens de s’offrir le sésame qu’il convoitait depuis si longtemps, le brevet de pilote. Le bonheur. « A la naissance, on sait instinctivement nager mais pas voler. Quand on apprend à voler, on découvre un espace de liberté formidable, même s’il faut savoir rester humble face à la puissance de la nature car comme disait mon instructeur, l’élément le moins fiable dans un avion, c’est le pilote ! ». Il va jusqu’à passer la visite spécifique permettant de devenir pro, que ce soit dans l’armée, le transport de voyageurs ou encore comme instructeur. « Le médecin m’a annoncé que j’étais apte à exercer tous ces métiers ». Il n’aurait pas dû le bougre ! Nouveaux questionnements intenses pour Jean Wiacek. Entre le cœur et la raison, il faut choisir. « J’étais bien installé dans la vie grâce à mes études et les besoins en pilote ont toujours été aléatoires… » La raison l’emporte. Le cœur sera comblé peu de temps après.
En 1983, l’aéroclub, qu’il fréquente assidûment, lui propose d’intégrer le comité en tant que vice-président. Quelque dix plus tard, il endosse la casquette de président qu’il ne quitte plus. L’association compte aujourd’hui 240 adhérents. Il est vrai que ça ne se bouscule pas au portillon pour reprendre des responsabilités qui se sont accrues, notamment avec l’Europe et le recrutement de salariés pour le club. Quoi qu’il en soit, notre Saint-Exupéry dijonnais croque la vie à pleines dents. Papa de deux jeunes femmes, Jean Wiacek a su leur transmettre son goût de l’aviation. Du reste, ses croustillantes anecdotes couplées à sa parfaite connaissance de la navigation aérienne mériteraient sans doute d’être relatées dans un ouvrage…
F.P

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Emmaly : Au nom du père

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Mais qu’est-ce que ce garçon peut bien faire dans un institut de recherche universitaire alors qu’il a déjà de l’or dans les mains… ? « L’université, avec la conception ou l’adaptation de prototypes de recherche, c’est mon activité professionnelle, la sculpture, c’est mon activité artistique. Deux domaines qui concourent à mon équilibre » répond tout sourire Emmanuel Couqueberg. Et il est de coutume d’affirmer que la progéniture de n’importe quelle célébrité est placée dans l’obligation de se faire un prénom.

Alors, entre une mère pastelliste et un père sculpteur, Emmanuel a choisi Emmaly. Clin d’oeil à sa reine de coeur, Lydie, son épouse.
Emmaly a vu le jour en 1973, à Dijon. Ses études techniques au lycée Saint-Joseph le conduisent à trouver premier emploi, à 18 ans, aux Avions Robin, à Darois. Quatre ans plus tard, il prend le risque d’abandonner un CDI pour un CDD à l’Université de Bourgogne qu’il ne quittera plus. Et la sculpture, dans tout cela ? Elle est omniprésente. Des heures durant, il observe son père. Mais c’est seulement à l’âge de 34 ans que le fils devient disciple.
Presque timide, souriant, d’une modestie jamais prise en défaut, il tente de désamorcer
toute question qui pourrait le mettre en valeur. A l’en croire, son parcours est tout simple. A sens unique. Le monde animal, la nature, le fascinent. 2006 marque ses premières créations. « J’ai commencé par un escargot sur une branche ».
Et l’on découvre un artiste figuratif en devenir. Une main qui se détache de la main. Des main qui se tendent vers la matière, qui se relaient pour modeler et remodeler, construire et reconstruire. Une main tendue vers l’autre, une main qui cherche, qui recherche, qui serre et qui retient. Son talent est désormais reconnu dans le cercle très restreint des sculpteurs animaliers. Un talent qui ne verse ni dans le ravin des platitudes ni dans l’ornière de la mièvrerie.
« Le bronze représente 90 % de ma production » reconnait Emmaly qui ajoute : « Je pense avoir trouvé ma propre voie. Et depuis un an, je travaille l’acier. Cette démarche sur les thèmes de la spirale et de l’éllipse, me permet l’approche de nouvelles forme modernes aux couleurs vives et délicates avec des formes élancées, toujours en rondeurs.  » Une visite dans l’atelier qu’il partage, à Orgeux, avec son père, permet de mesurer toutes les facettes de ce jeune artiste qui avoue ses préférences pour le travail d’Arman, de Camille Claudel… mais aussi de Michel Couqueberg , son père. La salle d’exposition révèle un bestiaire planté comme des sentinelles autour du maître.
Et le talent a rapidement dépassé le cadre régional. Deux de ses oeuvres ont été sélectionnées pour le salon national des Beaux-Arts de Paris, au Carrousel du Louvre. Un perroquet et une libellule qui seront jugées, entre autres, par les directeurs des musées Picasso et Dali. L’itinéraire d’Emmaly est une leçon exemplaire que toute conquête, même tardive, reste possible aux audacieux, aux travailleurs, pourvus de compétence et de sincérité.
Vous l’avez compris : dans le domaine de la sculpture animalière, un Couqueberg peut en cacher un autre.
Jean-Louis PIERRE

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Daniel, le cuisinier des rockers

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Quel est le point commun entre les Rolling Stones, Scorpion, Kiss, Iron Maiden, Bowie, Pink Floyd, Quenn, Franck Zappa, et bien d’autres encore ? La réponse est Daniel Larue, un Dijonnais à la carrure imposante, au regard doux, les cheveux légèrement grisonnants. Ce jeune retraité a rencontré tous ces grands noms de la musique. Grand fan de rock ? Guitariste ? Impresario ? Non. Tout simplement cuisinier. Daniel a travaillé pour tous ces artistes. Et la liste ne s’arrête pas là, avec du côté des Français : « Charlélie Couture, Indochine, Thiéfaine, Gainsbourg, Cabrel, Téléphone…”, Daniel égrène ces noms le regard perdu dans des souvenirs fabuleux.
Avec une formation de lettres classiques, Daniel Larue commence sa carrière professionnelle chez le plus gros libraire de la Cité des Ducs. Mais depuis toujours une même passion le tenaille, la cuisine. Alors il cuisine, pour les siens et pour ses potes musiciens. Car Daniel aime aussi beaucoup la musique. En 1974, Fernand Royer et Daniel Linuesa, actuel gérant d’Euromuses, font venir à Dijon Pink Floyd et demande à leur copain cuisto amateur d’assurer la popote de Roger Waters et toute sa clique. Il enchaîne avec quelques autres concerts dont celui de ZZ-Top. C’est là qu’il rencontre le producteur Albert Koski, le plus gros organisateur de concerts rock en France. « Il me propose de suivre toutes les tournées des groupes pour assurer tous les repas des musiciens et techniciens » se souvient Daniel. C’est ce que l’on appelle le catering. Daniel Larue crée la première société française de la spécialité. De 1980 à 1986, il suivra, avec sa femme Laurence le plus souvent, la plupart des tournées françaises des groupes rock internationaux. « J’ai fait des milliers de concerts, sur un rythme de dingue ».
« Sur des tournées, il m’est arrivé de ne rien entendre des concerts, car il fallait faire les courses, la cuisine, le nettoyage, s’occuper des loges et c’était souvent du non-stop, car dès que c’est fini, on démonte tout et on prend la route, pour une autre ville… ». « C’était un travail très dur » lâche le colosse un peu fatigué, « mais on vit en dehors du temps, et j’ai rencontré des personnalités exceptionnelles ». La plus déjantée : « Alice Cooper, sans conteste ». La plus attachante : « Peter Gabriel, mais aussi Johnny Winter, Tiéfaine, Cabrel… ».
Sur son visage on lit l’admiration qu’il porte à toutes ses stars : « Des gens très pro, qui ont beaucoup de respect pour les personnes qui travaillent avec eux ». Son meilleur souvenir : les deux concerts des Stones de Paris et Nice en 1982 avec 6 000 repas servis. « Il y avait une ambiance extraordinaire. Mick Jagger, Bill Wyman et les autres sont charmants ».
En 84, lors de la tournée de Scorpions, Daniel connaît de grosses angoisses. « A cause des grèves de transporteurs routiers, on prenait des petites routes avec les semi-remorques pour éviter les barrages ». Pour Bowie, Daniel refuse d’obéir aux recommandations du manager. « Vous êtes en France, vous mangerez français ». Ziggy se plie sagement au verdict. Quand il est perclus de crampes de fatigue, sur la tournée de Fela Kuti, (100 personnes à table tous les jours, ça n’est pas rien !), c’est le sorcier personnel du père de l’afrobeat qui le soigne.

Anecdotes, souvenirs, rencontres fantastiques… Daniel Larue a de quoi écrire tout un livre.

 

 

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Murat Bayam : « Je ne serai pas une tête de Turc ! »

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De mémoire d’électeur socialiste, on n’avait jamais vu ça : trois candidats PS briguant la même mairie ! Celle de Plombières-les-Dijon. Trois candidats qui se connaissent bien car ils ont effectué le dernier mandat côte à côte. Le sortant, Jean-Paul Hesse, le secrétaire de section, Emmanuel Debost, et le premier adjoint, Murat Bayam. Michel Neugnot, patron du parti socialiste en Côte-d’Or, a bien fait les gros yeux pour tenter de remettre de l’ordre dans la maison rose. En vain. Emmanuel Debost est rentré dans le rang mais Murat Bayam a refusé de plier à ses exigences. Conséquences : le PS l’a exclu et le maire lui a retiré sa délégation. De quoi en décourager plus d’un. Mais pas Murat Bayam qui affirme, non sans humour, qu’il ne sera pas « la tête de Turc » du prochain scrutin dans cette ville de 3 000 habitants.

Car l’homme ne cache pas ses origines. Né en 1965 à Mersin, dans le sud-est de la Turquie, non loin de la frontière avec la Syrie, Murat Bayam s’installe en France en 1973. 20 ans plus tard, il élit domicile à Plombières.
C’est le maire de l’époque, Jacky Fouillot, qui l’entraîne dans l’aventure politique.
Elu conseiller municipal en 2001 puis adjoint aux affaires sociales, il est réélu en 2008 sur la liste de Jean-Paul Hesse qui en fait son premier adjoint chargé des Finances. Mais les tensions apparaissent. Et avec elles la défiance. Au point que Murat Bayam s’abstient de voter le dernier budget. La rupture est consommée même si la vie politique municipale se poursuit comme dans les couples qui ne divorcent pas et se contentent de faire chambre à part.
Las de l’immobilisme et des discours pompeux censés les bercer, Murat Bayam décide de lancer sa propre liste. L’homme a du tempérament. Il entend le prouver dans l’adversité. Très impliqué dans la vie associative, ancien président du foyer rural, ce titulaire d’un DESS de gestion des politiques urbaines croit en sa bonne étoile. Les récentes épreuves, certains diront sa dissidence, ont affermi sa foi.
Une (bonne) bouille toute ronde, des yeux qui se plissent quand le sourire malicieux s’élargit, des joues pleines de bon vivant… Avec lui, le silence n’excède pas trois secondes. Et l’enthousiasme fait rapidement vibrer sa voix. Pour lui, le Pasquier constituera un des enjeux électoraux : « Je m’oppose au projet d’urbanisation. Si on est élus, on ne fera pas de constructions sur cet espace de 19 hectares, à proximité du port qu’il faut aménager sur le plan touristique. On fera des lieux de vie, des commerces, des guinguettes, des animations diverses. On ne touchera pas au local des pompiers. On le réaménagera en bibliothèque, médiathèque, en centre d’accès numérique. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut pas construire. Il faut développer Plombières mais en sollicitant l’avis des habitants pour trouver les lieux les plus adaptés à la construction de logements. »
Et celui qui préfère généralement le compromis à l’affrontement, le dialogue au
combat, la séduction à l’épreuve de force, n’hésite pas à hausser le ton quand il évoque la transparence budgétaire : « Nous demanderons un audit financier. Je prône une fiscalité maîtrisée. Pas d’augmentation d’impôts pendant toute la durée du mandat au-delà de l’inflation. » Des intentions louables que l’on retrouve, un peu partout, chez pas mal de prétendants au fauteuil de maire…
Sa commune, Murat Bayam la souhaite fraternelle et respectueuse. « Il faut instaurer un vrai dialogue avec les habitants. Renouer le lien. Mettre en place des comités de quartiers pour mieux impliquer la population. » Et l’inventaire, presque à la Prévert, ne s’arrête pas là. « Créer un pôle bénévolat pour soutenir le tissu associatif, soutenir le commerce en facilitant le stationnement, repenser les entrées de la commune, donner un nom au complexe sportif, demander à Divia de faire l’effort de faire passer des bus le samedi soir et le dimanche matin… »
Derrière les lunettes à fine monture, rien ne semble échapper au perspicace regard de Murat Bayam qui sait depuis qu’il engagé en politique que la transformation d’une popularité en potentiel électoral est une alchimie délicate. Quant à son exclusion du PS, il pourra toujours méditer ce bon mot de l’ancien Premier ministre anglais John Major : « Si vous voulez de la gratitude, élevez des chiens ».
Pierre SOLAINJEU

 

 

 

 

 

 

 

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Frédéric Martin va bientôt arrêter de faire l’andouille !

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Frédéric Martin, dernier grand spécialiste de la tripe en Côte-d’Or installé au marché des Halles de Dijon, arrêtera bientôt de faire l’andouille, tout du moins jusqu’à l’hiver prochain. En effet, la grande cousine de l’andouillette reste un produit de saison froide du fait de son temps de cuisson très long (3 heures à petit feu). Toutefois, le métier de tripier ne se limite évidemment pas à l’andouille. Rencontre avec un passionné talentueux.
Voilà maintenant cinq ans que ce boucher spécialisé dans la tripe a élu domicile au marché des Halles. « J’ai fait mon apprentissage dans la Marne puis j’ai repris l’entreprise de mon patron pendant 15 ans avant de chercher une autre boutique. J’ai tout de suite été séduit par le cadre du marché de Dijon, sa clientèle d’habitués ou de passage, ses touristes ainsi que les collègues autour de moi. » Le travail de la tripe, il l’a appris sur le tas parce que c’est avant tout la préparation des viandes qu’on enseigne aux futurs bouchers. Il n’existe aucune formation spécifique pour les abats, nom qui désigne tout simplement les pièces non rattachées à la carcasse.
Son grand-père était boucher, son père également et c’est ce dernier qui, un beau jour l’a conduit chez son futur patron. « Il m’a dit : voilà gamin, tu commences ici demain ! ». Incapable de tuer un animal, adorant la pêche à condition de relâcher tous les poissons, rempli de culpabilité lorsqu’il choisit les meilleures bêtes sur pied pour son activité ou ses concours, il s’est tout de même passionné pour son métier. « Je travaille mes produits sans penser à l’animal dont ils sont issus. Et les tripes, on en voit de moins en moins, c’est justement cela qui m’a poussé à y revenir. Car attention, abats ne veut pas dire bas morceaux ! D’ailleurs, les ris et le foie de veau sont des produits de luxe. » Sa clientèle : de nombreux séniors qui en consomment depuis toujours et connaissent la Triperie dijonnaise depuis des décennies, ainsi que des ménagères qui viennent pour retrouver certains produits qu’elles ont mangé étant enfants, et de plus en plus de jeunes curieux qui ont envie de goûter.
Sa recette très spécifique de l’andouille, Frédéric Martin la tient de son grand-père. « Aujourd’hui, quasiment plus personne ne fabrique d’andouilles parce que sa préparation est longue et fastidieuse. Il s’agit d’un mélange de boyaux qu’il faut nettoyer, gratter et laver à plusieurs reprises. » Une fois ce véritable décapage réalisé, le tripier y ajoute moutarde de Dijon, oignons, muscade, sel et poivre avant de laisser mariner le tout dans le vin blanc et le laurier. Puis, pour lui donner sa forme et sa texture très particulière, il révèle son secret de famille : « Les tripes sont disposées en longueur avec une tranche de lard au milieu avant d’être roulées puis tirées à la ficelle pour entrer dans la robe. C’est cette tranche de lard qui donne à l’andouille le fondant et la tenue que tout le monde apprécie. »
La triperie propose également des produits bouchers et charcutiers, du fait maison de A à Z dans son laboratoire longvicien. Il se fournit aux abattoirs de Beaune et Venarey les Laumes et explique l’évolution du prix des tripes. « Certains abats ont augmenté de 40% ces deux dernières années à cause de l’exportation, car si les Allemands et Américains fuient à la vue d’un pied ou d’une tête de veau, en revanche, les Russes, notamment, sont devenus de grands amateurs de tripes. Malgré cela, les tarifs de nos produits restent bien plus compétitifs que ceux de la viande. » Le foie de veau ou de génisse, et les rognons ont toujours autant de succès. Sans parler de la tétine (mamelle de vache) qu’il est obligé de commander en continu pour faire face à la demande. « Chez nous, elle n’est pas reconstituée comme en supermarché mais entière et dégraissée. Il suffit de la faire dorer puis d’y ajouter un peu de beurre d’escargot. C’est délicieux ! »
Pour les plus réticents, Frédéric Martin conseille de manger de l’onglet, de la hampe ou encore du cœur de génisse ou de bœuf, des abats dont la texture et le goût se rapprochent fortement d’un steak. La joue et la langue de bœuf sont également très bonnes. Et pourquoi pas ensuite un peu de museau en salade, voire de cervelle bouillie puis poêlée… Quoi qu’il en soit, à chaque vente, ce professionnel hors-normes y va de son bon conseil, un accueil chaleureux que les clients affectionnent tout autant que la qualité de sa production qui lui vaut d’ailleurs chaque année quelques prix, gages d’excellence alignés sur le devant de sa boutique du marché. La Triperie dijonnaise est ouverte le mardi, jeudi, vendredi et samedi de 5 heures du matin à 13 heures.
Florence CAROLE

 

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Thierry Caens : une boussole culturelle

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Si Thierry Caens était un objet ? Assurément une boussole. La petite aiguille noire frétille, hésite, et tout d’un coup décide d’aller là. On ignore pourquoi. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une boussole ne se trompe jamais. Il est comme ça Thierry Caens. Pas besoin de prendre le sens du vent pour se prononcer. Et quand François Rebsamen lui propose d’être ambassadeur culturel lié à la cité de la gastronomie et au vin, il n’hésite pas une seconde. Car ce trompettiste de renommée mondiale a toujours su avec précision ce qu’il désirait obtenir de ses sens. Avec ce nouveau costume qui lui va comme un gant blanc, Thierry Caens entend créer une effervescence culturelle au sens le plus large possible. Entendez par là, développer des projets et une pensée,
un lieu de réflexion, de dégustation, de plaisir. « Je verrai bien un marché du dimanche matin, face visible d’un potager bio réalisé par des personnes en insertion. » Créer des ponts par le biais de la culture en invitant, par exemple, pendant un an au conservatoire de Dijon, un étudiant chilien de la région du Maule où l’on fait d’excellents vins.
Mais il n’y a pas que la gastronomie, symbole le plus délicat d’une authentique civilisation, qui remplit l’agenda de Thierry Caens. Depuis le début de l’année, il s’est lancé avec l’association Vivartis dont il est le le président et le directeur artistique qui développe, en relation directe avec la Ville, des projets de rayonnement, dans des séances de ciné-débat. « Un joli projet qui ne demande pas de gros budgets pour répondre, toute l’année, à une vocation cinématographique dans la foulée des rencontres de l’ARP à Dijon  » explique Thierry Caens. La première s’est déroulée en janvier dernier, devant 300 spectateurs, en compagnie de Pierre Arditi, avec la projection de Cauchemar en côte-de-nuits, épisode du Sang de la Vigne, cette série policière française créée par Marc Rivière en 2011.
Le second ciné-débat a été organisé récemment autour du film JFK. Le troisième, en octobre prochain, sera consacré à Rameau. Elle s’inscrira dans les manifestations marquant le 250e anniversaire du compositeur né à Dijon. « Ce sera une belle occasion de mettre en avant cette musique que beaucoup qualifient de difficile mais qui est complètement liée au siècle des Lumières » commente Thierry Caens qui organisera également un immense flash mob place de la Libération, Dijon. « Plus de 1 000 musiciens issus du Conservatoire, des écoles de musique, des fanfares, des harmonies, de différents choeurs… interprèteront L’Hymne à la nuit » se réjouit-il déjà ce boulimique, curieux de tout ce qui bouge.
Le quatrième et dernier ciné-débat sera organisé en décembre 2014 avec la projection des Hommes du Président autour d’un thème qui alimente toujours les conversations : la liberté de la presse.
Mais n’oublions pas que parmi les nombreuses casquettes de Thierry Caens, la musique reste sa vraie passion. On le retrouvera ainsi le … mai à Talant… et dans l’enregistrement de plusieurs disques : un avec Daniel Fernandez, un autre avec l’accordéoniste Richard Galliano, et un troisième avec l’orchestre de Normandie. Du pain sur la planche pour ce gourmand de cultures.
Jean-Louis PIERRE

 

 

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IFORE : 10 ans et 3 trophées

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On connaissait les Grammy Awards décernées chaque année aux États-Unis pour honorer les meilleurs artistes et les meilleurs techniciens dans le domaine de la musique… Il faudra désormais s’habituer aux Ifore Awards qui récompenseront le 16 juin prochain la reprise d’entreprise, l’entrepreneuriat au féminin et la jeune entreprise. L’événement aura lieu à partir de 18 heures au Salsapelpa, rue Marceau à Dijon et marquera le dixième anniversaire de l’IFORE.
Au cours de cette soirée, trois lauréats seront récompensés pour avoir « osé mériter ». Le trophée de la reprise d’entreprise sera remis par Didier Martin, vice-président du Grand Dijon, Xavier Mirepoix, président de la CCI Côte-d’Or et Pascal Devroe, PDG de la STCE. Le trophée de l’entrepreneuriat au féminin sera remis par safia Otokoré, vice-présidente du conseil régional de Bourgogne et Catherine Petitjean, PDG de Mulot et Petitjean. Quant au trophée de la jeune entreprise, il sera remis par Danielle Juban, adjointe au maire de Dijon, déléguée à l’attractivité, au commerce et à l’artisanat, et Philippe Necker, dirigeant-repreneur du restaurant le Salsapelpa.
L’IFORE, relais opérationnel pour détecter les besoins et les problématiques de gestion et de développement propres à chaque entreprise, apporte des solutions concrètes, par la mise en place de réunions, d’échanges, de formations et d’évènementiels sur différents thèmes, pour mieux répondre aux attentes des entrepreneurs de Bourgogne.
Afin d’accompagner et d’aider les dirigeants de PME-PMI dans leur développement stratégique, l’IFORE propose un dispositif d’actions opérationnelles, s’articulant autour de 4 pôles : transmission-reprise, entrepreneuriat au féminin, jeunes entrepreneurs et formation.

« J’aurais pu être notaire… »
Il était étudiant en droit. Pour mettre « du beurre dans les épinards », il avait trouvé un job à la Selsa Pelpa où chaque fin de semaine, il préparait et servait mojitos et cocktails. Ses proches le voyaient bien devenir notaire. Pas lui. « Je n’imaginais pas un instant faire carrière comme salarié dans une étude » lex. Son job d’étudiant, il le fait avec passion. Ce métier-là, il l’aime. Aussi, quand en 2009 les propriétaires lui proposent de racheter l’affaire, il n’hésite pas un instant… et se retrouve devant un notaire pour parapher l’acquisition. L’achat se fait en association avec Carlos Tiago et depuis les affaires marchent plutôt bien. « Céline Rabut et l’IFORE ont joué un rôle essentiel à nos côtés pour mener à bien cette reprise » explique le jeune chef d’entreprise de 27 ans. Aujourd’hui la Salsa Pelpa compte 12 salariés et attend avec impatience son autorisation de fermeture tardive. Et Philippe Necker ne regrette rien…

« Nous sommes les derniers aventuriers »
Pascal Devroe, 54 ans, est à la tête de la STCE, une des plus grosses entreprises de bâtiment de la région. 160 feuilles de paie chaque mois, ce n’est pas rien surtout dans une activité où ce n’est pas rose tous les jours. « J’ai toujours voulu être libre et autonome » explique Pascal Devroe. Cadre supérieur salarié dans une entreprise dijonnaise, il franchit le pas en 2003 et se porte acquéreur de la STCE qu’il va faire évoluer efficacement, créant même deux structures complémentaires dans les domaines de l’électricité et de la plomberie. « Reprendre une entreprise, c’est d’abord se mettre dans le sillon du cédant. Ce n’est qu’après que l’on y met sa touche personnelle. Et on se rend vite compte qu’on ne peut pas tout faire tout seul. D’où la nécessité de bien s’entourer et de communiquer sa passion à ses collaborateurs. »
Penser stratégie, conquérir de nouveaux marchés, faire adhérer les équipes… Pascal Devroe l’affirme : « On n’est pas obligé de sortir d’une école de commerce pour réussir. Reprendre une entreprise, c’est d’abord une aventure qu’on s’efforce de rendre belle. D’ailleurs, ne sommes nous pas les derniers aventuriers ? »

« Oser faire différemment »
Quand on évoque les spécialités de Dijon, on pense immédiatement à la moutarde, au cassis et… au pain d’épice. Et qui incarne le mieux ce délicieux gâteau au miel aromatisé avec diverses épices ? Assurément Mulot-Petitjean. Une entreprise familiale reprise il y a 20 ans par Catherine Petitjean. « Dans chaque reprise, il y a le même cheminement » explique-t-elle. « Mais quand il s’agit d’une entreprise familiale, les choses sont différentes. Il ne faut pas hésiter à sortir de l’affectif et oser faire différemment. » L’entreprise dijonnaise a considérablement évolué sous son impulsion en développant de nouveaux produits et en prenant position sur les marchés japonais et chinois.
Mulot-Petitjean a racheté La Rose de Vergy. « Là encore, la démarche a été intéressante. Comment intégrer une équipe qui n’a pas la même culture d’entreprise ? Comment faire face à la résistance au changement » se souvient Catherine Petitjean. « Ma grande fierté, c’est d’avoir constitué des équipes sur lesquelles je m’appuie au quotidien. Dans ces conditions, le chef d’entreprise assume pleinement et sereinement son rôle de chef d’orchestre. Mes meilleurs moments ? Ce sont les réunions où l’on parle de développement. »
Catherine petitjean a quatre filles. Peut-être qu’une d’entre elles sera tentée de faire comme sa mère il y a 20 ans…

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Loïc Le Bris : La forme au naturel

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Il y a différentes façons de rester en forme et de s’occuper de son corps : entre nous, l’activité sportive est plus efficace que les injections anti-rides. Et souvent, le recours à une salle de sports apporte cette convivialité que l’on ne retrouvera pas sur la selle d’un VTT dans les bois côte-d’oriens ou encore sur les chemins de terre propices au footing.
C’est ce que s’est dit un jour Loïc Le Bris. Ce Dijonnais pur sucre qui n’a de breton que le nom décide d’abandonner la voie qu’il s’était tracée dans la grande distribution. « J’ai commencé en 1996 comme directeur de supermarché à Saint-Jean-de-Losne et Auxonne » explique ce chef d’entreprise aujourd’hui âgé de 45 ans, titulaire d’une maîtrise d’économie et d’un DESS Gestion des Ressources Humaines. En 1999, il intègre un grand groupe alimentaire qui lui confie la responsabilité d’un secteur géographique. Deux ans plus tard, logiquement et légitimement, il veut acquérir son propre supermarché. Et le voilà parti pour une formation non rémunérée. « Ca faisait partie du prix à payer » explique en souriant Loïc Le Bris. Mais la mayonnaise ne prend pas et en 2012, il préfère réorienter sa carrière plutôt que d’acheter la grande surface qui lui était proposée.
En 2012, il prend contact avec le groupe Moving car il envisage de créer une salle de sports dans les anciens locaux de Décathlon, à Quetigny. Mais la mise en vente d’une partie du fond de commerce du Klube, à Dijon, rue des Grandes Varennes, se présente. Il saute sur cette occasion et choisit l’enseigne Garden Gym, une licence de marque du groupe Moving, pour lancer son activité.
Le voilà désormais à la tête de cet impressionnant bâtiment de 3 200 m2 sur deux niveaux et d’une équipe de 20 salariés (10 coachs sportifs, 4 esthéticiennes, 1 coiffeuse et 5 personnes dédiées au commercial et à l’accueil. On l’a bien compris : Garden Gym n’est pas un lieu où on se contente seulement de soulever de la fonte. « On s’oriente vers le bien-être. Peu de gens, aujourd’hui, s’inscrivent dans la recherche de la performance » explique Loïc Le Bris qui aimerait bien décrocher, d’ici quelques mois, le label « Sport santé ». « En effet, poursuit-il, on peut très bien imaginer accueillir les réflexions de médecins et de kinésithérapeute sur des pathologies comme l’obésité liée au diabète ».
Le fitness étant une activité très en vogue, il n’est donc pas étonnant que la clientèle de Garden Gym soit composée de 70 % de femmes. Un an après avoir lancé Garden Gym, Loïc Le Bris n’entend pas « se reposer » sur les activités aquatiques (un bassin de 20 m x 8 m et un jacuzzi de 55 m2) et terrestres classiques (fitness, musculation, vélo…) ou encore le spa (soins, cures minceur, anti-stress, épilations, UV et douches autobronzantes) ou la balnéo (hammams, sauna, douches expériences et salle de repos saline). Dès cette rentrée, tel un bon chef il a décidé d’inscrire sur sa carte le pilates, une nouvelle gym douce, le yoga et la zumba.
Pierre SOLAINJEU

 

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Thierry Fousset, l’agent très spécial d’EDF

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Tantôt dans l’ombre, en partenariat avec les collectivités territoriales, l’aide sociale, les bailleurs sociaux, les associations et structures de médiations (Pimms), tantôt en pleine lumière auprès des publics pour faire passer son message via les médias, Thierry Fousset exerce une activité très spéciale. Unique correspondant solidarité EDF pour la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire et la Nièvre, il sillonne les routes afin d’informer, former, trouver des solutions avec ces entités publiques pour soutenir les familles qui vivent dans la précarité énergétique. Une vie bien remplie oscillant entre l’empathie pour ceux qui sont dans la détresse et le bonheur de contribuer à les soulager.
Entré en 1985 dans le groupe, pour autant qu’il s’en souvienne, ce cinquantenaire n’avait jamais imaginé exercer ce métier. «Ça a été une opportunité il y a un an et demi. J’ai posé ma candidature qui a été retenue. A l’origine, j’étais plutôt technicien, ensuite je suis devenu commercial. » L’idée de s’orienter vers une fonction plus altruiste le séduit tout de suite. Sa carrière préalable chez l’énergéticien à laquelle s’ajoutent ses compétences acquises avant 1985 font de lui l’homme de la situation. « Avant d’entrer chez EDF, je travaillais dans le secteur de l’isolation. Tout ce que j’ai pu y apprendre me sert beaucoup aujourd’hui. »
« Nos méthodes d’action ont évolué. Saupoudrer ponctuellement de l’argent pour régler les impayés, donner des délais, des échéanciers, des tarifs sociaux ne suffit plus… Il faut agir en amont. C’est la volonté de notre groupe qui revendique ses valeurs et son rôle sociétal. La facture énergétique ne doit pas être un facteur aggravant pour des familles déjà en difficulté.» Une action qui passe par l’enseignement des bons gestes du quotidien pour diminuer cette facture mais pas seulement. Thierry Fousset est un fin communicant, cumulant grand sens de l’écoute et don de persuasion. Des qualités bien utiles. « Les Français ont honte de demander de l’aide. Lorsqu’ils n’y arrivent plus, ils se cachent et accentuent leurs problèmes. Nous pouvons tous avoir des accidents de la vie. » . Son rôle devient alors plus subtil : convaincre, changer les mœurs, présenter l’aide comme un droit et non une fatalité honteuse. Un droit qu’il convient préférablement d’exploiter avant que les soucis ne se transforment en montagnes.
Souvent, quand la facture grimpe de manière exponentielle, l’isolation est en cause. « Avec le coût de l’énergie, même les salariés ayant des revenus corrects sont touchés aujourd’hui », déplore-t-il. Dans sa panoplie d’outils, il dispose notamment du programme national « Habiter mieux » qui permet aux propriétaires occupants de financer tout ou partie de leur rénovation thermique. « La France a plus de 20 ans de retard dans le domaine de l’isolation ! ».
Sa mission de terrain va parfois très loin. Il y a peu, le maire d’une petite commune n’a pas hésité à l’appeler pour sauver un homme qui menaçait de se suicider dans la rue… « On venait de lui couper l’électricité. Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase car cet homme était dans une situation très difficile. » Fort heureusement, tout s’est arrangé pour lui. Parfois, c’est un tout autre scénario qui se profile. Comme l’histoire de ce retraité vivant dans la maisonnette insalubre dont il était propriétaire, avec un sol en terre battue. « Il redoutait ce changement radical de vie, la perte de ses repères. Même quand les travaux d’isolation sont entièrement financés, il faut beaucoup insister dans certains cas. D’autres, en revanche, sont enchantés ».
En 2011, la précarité énergétique (ndlr : une facture énergétique représentant plus de 10% des ressources) touchait 4 millions de ménages français, selon le Cler (Comité de Liaison des Energies Renouvelables). En 2013, ce chiffre a été revu à la hausse avec quelque 6 millions de foyers concernés. Qu’en sera-t-il du bilan 2014 ? L’an dernier, 4 585 familles bourguignonnes ont bénéficié du FSL (Fonds de solidarité logement) financé à hauteur de 367 200 € par EDF, pour régler leur facture. Quand près de 35 000 autres ont pu profiter du TPN (Tarif de première nécessité).
Epanoui et entièrement dévoué à sa fonction, Thierry Fousset a troqué son sourire commercial contre le rire franc du bienfaiteur, heureux de contribuer quotidiennement à l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes. Néanmoins, affecté par l’expansion de la précarité, son temps libre, c’est encore à des associations locales de relogement et de solidarité qu’il le consacre.
Florence CAROLE

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Florida Sadki : le devoir de mémoire

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Paris, Fondation Henri Cartier-Bresson. La fin d’une journée de l’hiver 2010. Au dernière étage, l’exposition « La Banlieue de Paris  des années 50 ». Une centaine de prises de vue. Un Robert Doisneau, grave et inattendu. Le regard de Florida Sadki s’attarde sur une photo d’un vaste terrain en friche de Gentilly d’une nudité irréelle : ligne d’immeubles, ciel nuageux sans fin. « Je reconnais ! C’est là, que s’est déroulée une partie de mon enfance ! » Et voilà que sourd et s’agite tout son univers de petite fille… Depuis, Florida a mené sa vie de journaliste, travaillant pour plusieurs émissions de télévision, dont "Mosaïque". Aujourd’hui, elle réalise des documentaires et dirige également des stages de formation audiovisuelle.
Cette femme de 60 ans, au charme sobre et élégant, se livre peu. Elle a ses refuges intérieurs, peuplés des compagnons de toujours que sont ses livres et le silence. Et pourtant... Si on lui demande de se définir, là au débotté ? La réponse fuse. Révélant une authenticité et un soupçon de malice: « J’ai beau profondément aimer ce que je fais. Il n’empêche, je me vois en dilettante. Oui, je me revendique ainsi ».
Dilettante vraiment, chez celle qui s’est montrée si prolifique dès la jeunesse ? Licence d’espagnol, maîtrise de portugais, DEA de littérature brésilienne, doctorat en sciences politiques sur la société brésilienne… Qu’est-ce qui fait traverser les frontières à Florida ? Elle confie aimer se frotter aux cultures d’Amérique latine et saisir l’opportunité de se sentir libre. De construire aussi son propre socle de réflexion.
Cette philosophie, on la retrouvera dans la douzaine de documentaires dont elle est l’auteur, et que les adhérents de l'OPAD, l'association des seniors dijonnais, ont l’occasion de découvrir : « J’ai la phobie d’être enfermée dans une identité. Je souffre d’être confinée dans une seule société. J’aime marcher vers des univers que je ne connais pas. C’est à cet instant que je me sens neuve », assure-t-elle. D’où sa fierté farouche à s’en être tenue au statut de pigiste : « Etre salariée m’aurait enlevé tout élan vital. Un peu comme une mort annoncée… J’assume ce nomadisme, lié à mon atavisme : mes aïeux algériens se donnaient une direction pour le lendemain, sans être jamais sûrs de l’atteindre », lâche-t-elle.
Son souci ? S’inscrire dans cet axe de vie de vie. Ses documentaires projettent un éclairage différent, braquent un regard oblique sur l’histoire coloniale de l’époque contemporaine : « Dans les tranchées d’Afrique » retrace l’engagement des soldats de ce continent dans les grands conflits mondiaux. « Abd El-Kader, l’exil et le divin » met en exergue le charisme, l’œcuménisme, la sagesse mélancolique de celui qui ne se résume pas au rôle de guerrier ; son plus récent film, «Le maître et l’indigène », porte sur les bienfaits et ambiguïtés de l’école de Jules Ferry, la complexité de la mission des enseignants etc.
Ce besoin d’explorer hors des sentiers battus - Florida l’explique – a pris source dans une prise de conscience de son ignorance d’enfant, puis d’adolescente: « Mes parents ne m’ont pas appris l’arabe, ni jamais évoqué l’histoire de l’Algérie. Ils s’exprimaient en arabe, lorsqu’ils voulaient me tenir à l’écart de leur discussion ; l’arabe, c’était pour moi la langue du couple, des adultes ».
Mais, mais… Florida se montre observatrice, prompte à décoder les non-dits. Elle ressent la curiosité passionnée d’en savoir toujours plus… Les hasards de la vie lui ont donné le goût de l’image du film documentaire. Image qu’elle qualifie de « langage sans frontière ». Langage, qui lui a permis de rentrer dans « sa propre  » histoire, comme dans celle de la grande écrivaine algérienne Assia Djebar, morte récemment ! Florida avait réalisé son portrait pour la télévision : « Nous sommes devenues amies. Elle a éclairé mon chemin », ajoute-t-elle avec une émotion contenue…
Nous voilà en marche vers un fleuve souterrain d’évènements, vers d’autres exigences de la connaissance de l’Histoire coloniale. Florida : « Oui, j’évoque ce passé qui ne passe pas... On me dira qu’un travail de mémoire agite aujourd’hui la France et ses institutions. Un travail légitime, certes, mais un travail souvent brouillé par les commémorations officielles et les controverses. Dans mes documentaires, je tente de redonner leur existence aux petites gens, artisans de lendemains qu’ils imaginaient meilleurs. De redonner leur dignité aux humbles, aux dominés ou aux vaincus de l’Histoire. De les faire surgir de l’oubli ».
Bouleversante découverte du bruit de ces silences…
Marie-France POIRIER

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Pourquoi ne pas baisser la TVA pour les primo-accédants ?

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Comment se porte la promotion immobilière sur Dijon et plus généralement sur sa périphérie ?

Pascal Pagand (Edifipierre) : L'année 2015 a permis au marché de reprendre quelques couleurs et ce grâce à la loi Pinel qui a permis de retrouver une clientèle d'investisseurs qui avait quelque peu disparu pour différentes raisons notamment les conditions d'accès au logement neuf à travers les dispositifs fiscaux. Ce vent de reprise qui s'est fait sentir pendant le printemps 2015 se fait néanmoins dans un contexte poussif qui, je l'espère, trouvera un relais de croissance à travers la clientèle des primo-accédants et le dispositif qui vient de voir le jour avec le Prêt à taux zéro . Il a très sensiblement élargi les conditions d'accès à ce financement qui agi sur plusieurs axes : d'abord la part financée à 0 % est plus large, ensuite l'assiette des revenus pris en compte pour être éligible s'est aussi considérablement élargie, la durée de remboursement a, elle aussi, été modifiée... Ces évolutions vont dans le bon sens et sont de nature à élargir le spectre des clients potentiels.

2016 pourrait donc se présenter comme une bonne année ?
Selon la formule, on ne va pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué... On fera les comptes à la fin d'une année qui va s'imposer comme la pré-campagne de l'élection présidentielle dont on ne mesure pas l'impact qu'elle pourrait avoir sur l'activité.
Les taux d'intérêt restent relativement bas ce qui est évidemment favorable à l'immobilier. Il y a aujourd'hui deux dispositifs : un pour l'investissement locatif, l'autre pour l'accession à la propriété qui, normalement, doivent soutenir un marché qui a sous-performé pendant un certain temps.
Après tout est question de confiance. C'est primordial. Celle du client ne dépend pas que du promoteur et de ses propos optimistes mais d'un contexte beaucoup plus général. C'est une confiance dans l'avenir dont nous avons tous besoin.

Quelles sont les autres mesures que vous souhaiteriez voir se mettre en place pour soutenir votre activité ?
On parle depuis longtemps d'un choc de simplification au niveau des règles administratives. On pourrait aussi concevoir un assouplissement des règles constructives en direction des populations âgées ou handicapées qui ne représentent pas, fort heureusement, la majorité de la clientèle. Cet assouplissement permettrait une réduction des coûts techniques et de construction et favoriserait ainsi une petite marge supplémentaire de solvabilité à la clientèle. Le prix est une donnée primordiale, dans l'immobilier comme ailleurs.
Pourquoi ne pas imaginer également une TVA à 5,5 pour les primo-accédants ? Aujourd'hui, les jeunes ont du mal à rentrer sur le marché du travail. D'où cette question sur la retraite qui sera la leur le moment venu. Je trouverais logique et juste que les parlementaires légifèrent pour un taux de TVA réduit pour permettre à ces jeunes de se constituer un patrimoine qui, à défaut d'une bonne retraite, leur permettrait d'être logés à moindre frais. Ce serait une belle mesure sociale.

Pour la vente de biens immobiliers anciens, on voit des prix se stabiliser, voire baisser. Qu'en est-il pour le neuf ?
Les prix du neuf se tiennent. La différence entre l'ancien et le neuf, c'est que ce dernier s'apparente quelque part à un produit industriel et dont le prix de sortie est directement issu d'un coût de fabrication qui intègre des prix de terrains, des taxes, nombreuses dans l'immobilier, d'une qualité architecturale, de frais de commercialisation... Le prix du neuf, c'est donc quelque chose de très construit à la différence de l'ancien où, par définition, les biens ayant un certain nombre d'années souffrent de vétusté et vont répondre à une logique de l'offre et de la demande dans le contexte que l'on connaît. Si on fait le parallèle avec l'automobile, personne n'accepterait de payer une voiture ancienne le même prix qu'une voiture neuve.

Quels sont les arguments que vous utilisez pour promouvoir l'acquisition d'un logement neuf ?
Le neuf intègre toutes les réglementations en vigueur en matière d'installations électriques, en terme de performances thermiques qui induisent des charges moins importantes, d'expositions des bâtiments, d'ouvertures, d'accessibilité, d'équipements, de décoration, de tendances... Sans oublier la fiscalité pour les investisseurs. Et puis, il y a un aspect vertueux à acheter du neuf qui génère de l'emploi. Ce sont des arguments particulièrement efficaces, non ?

Propos recueillis par J-L. P

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Besançon, dernière étape avant l’Europe

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Bilel Latreche a rendez-vous avec l’Europe le 15 avril prochain au Palais des Sports de Dijon. D’ici-là le boxeur dijonnais peaufinera sa préparation avec un deuxième combat le 12 mars à Besançon, au gymnase Jean-Zay, organisé par le club local que préside l'ancien champion Mourrade Hakkar que Bilel Latreche a eu l'occasion d'affronter dans le passé.
Après son récent succès aux points sur le Letton Olegs Fedotovs, le Dijonnais affrontera, à nouveau en 6 rounds, un adversaire plus solide, le Géorgien Ramazi Gogichashvili, vice champion du monde WBC chez les espoirs. Un vrai test car ce dernier, âgé seulement de 21 ans, a déjà combattu à 31 reprises et remporté 21 combats dont 9 par KO. Pas le droit à l’erreur donc pour Bilel Latreche qui se met dans les meilleures conditions physiques et pugilistiques avant ce rendez-vous bisontin.
« Il me restera ensuite 5 semaines de préparation avant de disputer le titre et la ceinture IBF » explique le champion dijonnais qui semble avoir géré parfaitement ses 11 mois sans compétition entre mars 2015 et février 2016. « Contre Fedotovs, je suis rentré tout de suite dans le combat. J’ai trouvé immédiatement mes repères. J’ai effectué beaucoup de combats d’entraînement. Entre 6 à 10 rounds tous les 3 jours, ce qui représente une trentaine de combats. Je suis sur le ring tous les jours en fin d’après-midi après des séances physiques spécifiques ».
Et pour ne pas commettre les erreurs de l’an passé et se donner toutes les chances, Bilel Latreche mettra entre parenthèses ses activités professionnelles dans la réinsertion scolaire et professionnelle et extra-sportives dès le 13 mars jusqu’au 15 avril. « Je vais rentrer dans une bulle pour éviter toutes les pollutions extérieures. J’irai à Aulnay-sous-Bois rejoindre un camp d’entraînement où je retrouverai une dizaine de boxeurs professionnels de bon niveau européen. Là encore, ce sera une belle façon de compenser le manque de compétition. Le 15 avril , je serai au top. »
Tout ce travail se fait sous la conduite de Marcel Giordanella qui mettra un terme à sa carrière d’entraîneur en juin prochain après plus de 50 années consacrées à la boxe. « Avec Marcel, on ne se quittera pas complètement. Il restera à mes côtés, je l’espère, pour me conseiller. Mais ne me demandez pas si je lui ai déjà trouvé un successeur. J’ai trop de respect pour cet homme et je suis trop concentré sur mon objectif européen pour me projeter à la fin du printemps prochain. »

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Gibert Joseph : l’aventure du livre souffle ses 130 bougies

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Savez-vous que cette année, l’enseigne Gibert Joseph fête ses 130 ans d’existence ?
Tout commence en 1886 lorsque Joseph Gibert, alors professeur de Lettres Classiques au Collège Saint-Michel, à Saint-Étienne, décide de « monter » à Paris pour ouvrir, en bord de Seine, quatre boîtes de bouquiniste.
Deux ans plus tard, sur le quai Saint-Michel, ce passionné de littérature inaugure sa première librairie spécialisée dans le négoce du livre scolaire. Le succès est immédiat et pour cause : Jules Ferry vient de rendre l’école obligatoire. C’est alors que le nom « Gibert » devient un acteur connu et reconnu du livre sur la place parisienne. La machine est en route et les évolutions s’enchaînent : en 1929, la société est scindée en deux et le fils du fondateur, décédé en 1915, s’installe sous son nom dans le 6e arrondissement.
Au fil des décennies, l’enseigne se développe au cœur du quartier latin et en Province (Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Poitiers, Dijon, Toulouse, Montpellier, Marseille) ainsi qu’en région parisienne à Versailles. Fidèle à ce qui fait son originalité, Gibert Joseph propose du neuf et de l’occasion afin de présenter à ses clients l’offre la plus large possible, tout en se démarquant des autres professionnels du livre.
Dans les années 80-90, c’est au tour des disques et vidéos, toujours en neuf et occasion, de se côtoyer dans les rayons. En 2001, le groupe lance sa 1ère opération de croissance externe en reprenant la chaîne des magasins Univers du Livre, implantée à Beauvais, Evreux, Chalon, Mâcon, Orgeval et Saint-Germain-en-Laye, proposant une offre de librairie généraliste, et des environnements de papeterie tournés vers les loisirs créatifs et les cadeaux. Implantée dans 18 villes en France et exploitant 30 magasins, l’enseigne Gibert Joseph se détache aujourd’hui du marché du livre scolaire qui ne représente plus que 10% de ses ventes consolidées.

Un peu d’histoire…
L’aventure de Gibert Joseph Dijon commence en 1962 au 16 rue des Forges. En 1984, des travaux sont réalisés au 22 rue des Forges (emplacement actuel) : un sous-sol est creusé, le 1er étage de la librairie est aménagé et des appartements sont construits au 2ème étage. Gibert Joseph quitte le n° 16 pour s’installer au 22. En 1997, l’enseigne ouvre un magasin de disques au 4 place des Ducs et la librairie s’étoffe : le n° 16 est réinvesti. Accolé à l’église Notre-Dame, la librairie se lance dans de nouveaux travaux en 1994 : elle détruit son mur de façade pour construite la verrière du 3ème étage qui laisse une vue imprenable sur le célèbre Jacquemart. Aujourd’hui, toute l’âme de cette librairie tourne autour de l’escalier central en colimaçon qui permet de passer du secteur jeunesse du sous sol aux DVD et disques du 3ème étage en passant par la papeterie du rez-de-chaussée, les ouvrages culturels du 1er étage et les rayons consacrés au scolaire au 2ème étage.

Connaissez-vous Olivier Levy, ce dijonnais « pur souche » ?
C’est le directeur actuel de Gibert Joseph Dijon, qui a fait toute sa carrière au sein du groupe. Il débute en 1983 en tant qu’étudiant et restera aide-comptable pendant 2 ans, juste avant de partir pour effectuer son service militaire. A son retour, il demande un poste de vendeur et gravit un à un les échelons. En 2004, il prend la direction de Dijon puis celle de Chalon en 2007 et Mâcon en 2008. « Etre directeur de 3 magasins n’étant pas une mince affaire, j’ai finalement consacré mon énergie sur la librairie de Dijon à compter de 2012 ».
Comme le souligne Sophie Rispot, responsable adjointe de la boutique : « Notre librairie essaie de rester la plus active possible au sein de la ville. Elle participe au festival Clameur, à celui de la BD à Beire-le-Chatel, elle organise des conférences, participe aux rencontres des écrivains de Bourgognes à la Cloche… ».
Service très apprécié par ses clients, Gibert Joseph rachète les livres, DVD et CD d’occasion et permet ainsi d’acquérir et de revendre des ouvrages parfois rares ou quasi neufs, à des prix plus que raisonnables. Le revendeur peut même mettre sa cagnotte sur une carte fidélité qui lui permet de cumuler des avantages et d’utiliser ses crédits dans n’importe quelle boutique Gibert Joseph du territoire national.
Cécile CASTELLI

Infos pratiques : Librairie Gilbert Joseph, 22 rue des Forges, 21000 DIJON – 03.80.44.12.55. http://www.gibertjoseph.com

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Julie Bertrand : A la découverte des secrets de la mémoire

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Chercher pour améliorer le monde de demain... Savez-vous qu’à l’Université de Bourgogne (UB), sont formés les futurs grands chercheurs de demain ? Tous les 15 jours, Dijon l’Hebdo partira à la découverte de ces jeunes scientifiques qui participent à « l’Expérimentarum », un modèle de partage initié et porté par la Mission Culture Scientifique de l’UB, qui propose au grand public et aux scolaires, des rencontres sympathiques et conviviales autour d’ateliers-discussions pour découvrir la recherche qui est « en train de se faire ».

A 25 ans, Julie Bertrand se passionne pour la mémoire. Affiliée au Centre d'Epidémiologie de Populations et de santé publique de Bourgogne (CEP; EA 4184) à Dijon et au Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC; CNRS UMR 5105) à Grenoble, elle est chercheuse en psychologie.
Dijonnaise depuis 12 ans, elle a suivi un Master 1 de psychologie du développement puis un Master 2 en psychologie clinique du développement, des apprentissages et du vieillissement – parcours recherche, pour ensuite faire un doctorat de psychologie. Aujourd’hui, sa thèse porte sur la mémoire et la conscience dans la maladie d’Alzheimer, un projet qui tourne autour de la métamémoire (capacité à connaître ses propres capacités de mémoires) initié en Master 1.
« La mémoire m’a toujours beaucoup intéressée car sans elle, nous ne sommes rien. Elle permet à chacun de se constituer et joue un rôle essentiel dans notre identité. C’est grâce à nos souvenirs et à nos expériences passées que nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui ».
Si Julie étudie tous les mécanismes de mémoire dans la maladie, c’est pour comprendre la manière dont les patients voient leurs propres difficultés, et surtout pour donner des pistes de soins aux médecins et psychologues afin qu’eux puissent offrir une prise en charge adaptée à chacun de leurs patients.
Au départ, Julie voulait devenir psychologue clinicienne et c’est pendant son Master 1, qu’elle a eu une révélation grâce au Dr Céline Souchay, sa directrice de thèse : « C’est à ce moment-là que j’ai su que le métier de chercheur était fait pour moi ! ».
Après sa thèse, Julie aimerait faire un post doc en Angleterre et poursuivre sa carrière en tant qu’enseignant-chercheur à l’université. « J’aimerais également continuer à m’investir dans la vulgarisation scientifique, c’est-à-dire transmettre des connaissances de manière accessible et ludique à des enfants ou des adultes qui ne sont pas du domaine de la recherche. J’attends de voir les opportunités qui s’offriront à moi d’ici la fin de ma thèse, dans un an et demi ».
Parallèlement, cette jeune chercheuse en psychologie aime cuisiner et passer du temps avec les personnes qu’elle aime. A noter qu’elle a été finaliste du concours inter-régional de « Ma thèse en 180 secondes » en ce début 2016.
Cécile CASTELLI
INFO. http://experimentarium.u-bourgogne.fr

 

Chiffres 
L’Expérimentarium en Bourgogne, c’est chaque année :
30 journées pour les scolaires ou le grand public
Plus de 1 000 rencontres public-chercheurs
Au total, depuis 15 ans :
250 jeunes chercheurs ont présenté près de 14 000 ateliers
50 000 visiteurs qui ont rencontré les chercheurs à l’Expérimentarium

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Trinidad : un anniversaire ça se fête !

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Installé place du Théâtre, le Trinidad – Trini pour les intimes – fête ses trois ans le temps d’une double soirée, les vendredi 22 et samedi 23 avril. Concerts, artistes totalement décalés, et l’habituelle bonne humeur de l’équipe, les deux soirs seront festifs !

Une playlist éclectique, un service de brasserie le midi avec hamburgers et pizzas, un bar à jus de fruit frais, des concerts, et des soirées clubbing, le bar offre aux Dijonnais différentes ambiances selon l’heure, une atmosphère alternative et toujours agréable. « Le Trini, c’est une grande famille ». Ici, le côté chaleureux et convivial prime sur le reste, les clients sont pour la plupart des habitués.

Kaveh et son frère Thibault tiennent l’établissement depuis le 19 avril 2013. « Tout le monde peut venir, de tout âge. Les jeunes, les moins jeunes, on a même vu des dames de 65 ans danser sur les tables à nos soirées DJ ! »

Pour l’occasion des trois ans, deux soirs de fête, les 22 et 23 avril. Vendredi soir, la soirée sera partagée entre la terrasse extérieure et l’intérieur du bar. Deux artistes déjantés, un saxophoniste et un DJ, voilà une recette qui donne envie ! Max Dray, alias LadyMaxx – restons dans le paysage dijonnais avec cet artiste d’origine bourguignonne – proposera aux clients un spectacle de transformisme, et Yvette Leglaire, spécialisé dans le récital de cabaret parodique fera son one-man show, le tout accompagné du DJ Stephan Oehl et le saxophoniste Helley. Une soirée sous le signe du rire et de l’originalité !

Samedi soir, le DJ Noretrack et trois concerts d’artistes de la scène dijonnaise animeront la terrasse au pied de la Nef, au son du reggae de William Brutus, du jazz manouche avec Swing by me et du jazz-rap de Groove Hill. « On voulait prendre des gens d’ici, des artistes qui sont là depuis le début du Trini ».

Léna DUMONT

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Une caméra au chevet de la vigne

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A 27 ans, Marie-Aure Bourgeon, originaire de Saint-Aubin-en-Charollais (71), vit au sein du Grand Dijon depuis 7 ans. Après un parcours scolaire plutôt atypique car très technique (bac STL, BTS Agricole, classe prépa aux concours agro-véto, école d’ingénieur agronome et doctorat), elle renonce au métier d’ingénieur pour se consacrer à la viticulture de précision et à la recherche, un domaine qui demande plus de curiosité, de réflexion et de globalité. « J’ai toujours été passionnée par l’agriculture, sans réellement trouver le métier que je voulais faire. Après quelques travaux dans les vignes et un stage de six mois dans le vignoble de Champagne, j’ai eu un réel coup de cœur pour la viticulture ». C’est l’histoire de la vigne, sa complexité, les problèmes sanitaires liés mais aussi la place de l’Homme et sa relation avec la technique qui ont intrigué et attiré Marie-Aure. Son travail de recherche lui a permis de prendre en compte tous ces paramètres pour étudier et proposer une nouvelle solution en réponse à un besoin de la profession viticole.
Il existe des champignons nocifs comme le Mildiou pour le plus célèbre d’entre eux, qui attaquent les feuilles et les baies de raisin de la vigne et la rendent malade. Cette jeune scientifique s’est alors demandé comment suivre la croissance des feuilles et l’évolution des maladies qui s’attaquent au vignoble et elle a eu une idée : prendre les vignes en photos ! « J’ai installé une caméra sur un petit tracteur, et je sillonne les parcelles tout au long de l’année, récoltant des milliers de photos ». Elle étudie ensuite les résultats t pour proposer des directions pour que les viticulteurs puissent faire face aux enjeux sanitaires : mieux gérer les maladies de la vigne.
Après avoir soutenu sa thèse en octobre dernier, Marie-Aure a créé sa société de services pour valoriser le transfert de ses travaux ou d’autres recherches vers la profession viticole. « Je propose de l’expertise dans les nouvelles technologies en viticulture pour favoriser le développement de services innovants et adéquats aux besoins de la viticulture, des formations et du conseil pour améliorer le transfert et l’utilisation du matériel et nouvelles techniques viticoles ». Toujours à l’affut de nouvelles expériences, elle projette de continuer sa réflexion sur les outils et les solutions qui permettront de répondre, du moins en partie, aux enjeux de la filière viticole de demain.
La nature en général est une véritable source d’inspiration et de créativité pour Marie-Aure qui pratique la peinture, tout comme les randonnées pour découvrir de nouveaux paysages, fleurs, plantes… et étudier l’impact des hommes sur la nature. « Je ne me déconnecte jamais réellement de mon travail : c’est ma vie ! ». Elle aime également voyager et aller à la rencontre des autres, de cultures différentes, notamment au niveau des pratiques agricoles car cela lui permet d’enrichir ses connaissances et de garder un regard critique.
Cécile CASTELLI

Contact : Marie-Aure Bourgeon – Vignes Tech consult
Consultante en viticulture : pulvérisation et nouvelles et technologies, contact@vignestechconsult.com, www.vignestechconsult.com.

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De nouveaux traitements pour protéger nos vignes du mildiou

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Dijonnaise depuis 2014, Yuko Krzyzaniak a 25 ans et est originaire de Kremlin-Bicêtre (94). Après avoir obtenu le diplôme d’ingénieur agronome, et pour parfaire son parcours scientifique globalement construit autour des sciences de la vie, elle est aujourd’hui doctorante en agro-écologie au Pôle Interactions Plantes-Microorganismes.
« Je m’intéresse particulièrement à la phytopathologie, c’est-à-dire à l’étude des maladies des plantes et plus particulièrement à la santé de la vigne. C’est une discipline transversale qui se trouve au carrefour de l’agriculture, la biologie des plantes et des microorganismes ».
Comme Marie-Aure Bourgeon, le domaine de recherche de Yuko vise à protéger les vignobles contre des maladies de la vigne (le Mildiou) qui conduisent généralement à utiliser des quantités massives de pesticides dangereux pour la santé et l’environnement.
Au départ, Yuko voulait devenir professeur ou dessinatrice pour des journaux satiriques puis, son adoration à regarder les choses en détails et à guetter les changements a pris le dessus. « Le métier de chercheur demande à être curieux, observateur et créatif parfois. C’est au cours de travaux pratiques et de stages que j’ai découvert ce monde scientifique auquel j’ai tout de suite adhéré ».
Savez-vous que les plantes ont, elles aussi, une sorte de système immunitaire et que, tout comme nous, elles peuvent tomber malades, mais aussi se défendre ? Il existe d’ailleurs certains extraits naturels capables d’activer l’arsenal de défenses chez les plantes saines, à la manière de vaccins. C’est en tous les cas ce que Yuko cherche à développer actuellement grâce à l’étude des éliciteurs et biostimulants. « Activer les défenses grâce à des éliciteurs permet d’assurer une protection contre le mildiou, mais les résultats sont parfois variables au vignoble. Mon objectif est donc d’améliorer l’efficacité de ces composés, via une amélioration de l’état physiologique des vignes au préalable. C’est là où l’utilisation des biostimulants en association devient intéressante, puisque ce sont quant à elles, des substances connues pour stimuler la croissance par une meilleure absorption des nutriments (à l’image des comprimés de vitamines ou de compléments alimentaires chez l’humain) ». A noter que son travail est réalisé dans le cadre d’un projet IRIS+, en collaboration industrielle avec les entreprises Goëmar-Arysta LifeSciences. Grâce à son doctorat Yuko espère légitimer sa place dans la communauté scientifique (surtout à l’étranger) et décrocher un poste d’ingénieur de recherches dans des projets de protection des cultures.
Le dessin, la peinture, le vélo et la musique font partie de ses passe-temps favoris. « Mes passions sont un peu comme mes traitements sur les vignes, ça dépend de la météo et de mon état physiologique… ».
C. C

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Ahuy, la commune où il fait bon d’être… maire

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Un budget 2016 voté à l'unanimité par le conseil municipal, 90 % des engagements de campagne électorale réalisés deux ans après l'élection, des impôts qui n'augmentent pas d'un centime cette année, des frais de personnel qui ont baissé de 22 % ces quatre dernières années, des dépenses de fonctionnements réduites de 9 % entre 2014 et 2015... De quoi faire rêver n'importe quel élu local en ces temps de vaches maigres.
C'est pourtant la copie impeccable que rend Dominique Grimpret, le maire d'Ahuy à ses administrés un peu plus de deux ans après les élections municipales. Un bel exemple qui montre que malgré la baisse des dotations de l'Etat tout ne va pas dans le pire des mondes pour les collectivités locales. Un bel exemple qui justifierait aussi que les projecteurs de l'actualité nationale, toujours prompts à mettre en lumière ce qui ne va pas, se posent un instant sur cette commune de l'agglomération dijonnaise qui a su conserver une délicieuse touche rurale dans le grand bain citadin. Pour preuve cet élevage de chèvres qui va pouvoir se développer grâce à une modification du plan d'urbanisme qui transformera une zone naturelle en zone agricole. Sans oublier l'arrivée prochaine des abeilles dont les ruches seront installées par une association. Comme quoi, en la matière, un élu MODEM peut faire aussi bien, voire mieux qu'un élu écolo...
Vous l'avez compris, Dominique Grimpret est un homme heureux. « A Ahuy, on fait ce que l'on a promis » glisse malicieusement cet ancien sportif de haut niveau qui s'est illustré dans le passé sur les pistes d'athlétisme.
« Coeur de village », le projet immobilier conduit par Edifipierre qui vise à redonner vie au centre d'Ahuy, avance dans le calendrier fixé. Un premier bâtiment de 20 logements abritant un ostéopathe, une infirmière et un kinésithérapeute a été livré. La construction du second comprenant lui aussi 20 logements et accueillant cette fois un boulanger, une coiffeuse et une esthéticienne démarre ce mois-ci. Quant au troisième bâtiment qui regroupera une dizaine de logements, un restaurant et la bibliothèque municipale, sa construction devrait être lancée avant la fin du mandat. Et Dominique Grimpret n’a pas ménagé ses efforts pour convaincre le préfet pour que les trois constructions soient éligibles à la loi Pinel.
Autre projet immobilier d’envergure, privé celui-là : le lotissement « Le clos des Aiges » que réalise l’AFU (Association foncière d’urbanisme) qui s’étend sur 20 hectares au sud de la commune en direction de Dijon dont 3,5 hectares ont été vendus par la commune. Quatorze tranches de collectifs, de maisons individuelles, jumelées, en bandes, sont prévues dans le temps. Les deux premières sont lancées. 120 logements sur les 600 seront livrés d’ici 2020.
Mais en attendant, Dominique Grimpret a déjà fixé une date importante sur son agenda, celle du 27 janvier 2017. Ce sera la traditionnelle présentation des vœux. L’an prochain, elle revêtira un caractère bien particulier : elle se fera dans la nouvelle salle polyvalente dont on peut admirer l’architecture depuis la route de Messigny. Ce sera assurément une bonne année…
J-L. PIERRE

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Rhossetos Angéliniadis : objectif Le Mans

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Patron depuis l’âge de 23 ans de la concession Angel’s moto à Chenôve où il passe ses journées, Rhossetos Angéliniadis n’en a pas pour autant oublié son goût prononcé pour les courses. « J’ai deux passions dans la vie, les motos et la vitesse ».
De multiples fois titré depuis les années 70, il a dû abandonner le sport à la suite d’un accident de moto qui l’a laissé paraplégique en 1999. Deux ans après, il retrouvait la compétition en Formule France, ravi de retrouver l’asphalte à grande vitesse. « J’ai vite compris que mon handicap ne m’empêchait pas de continuer à courir ».
Eloigné des courses pendant quelques années, il reprend la compétition avec les Legends Car, en 2012, en restant dans le local pour des raisons de budget. « Mon objectif actuel, ce sont les 24 heures du Mans auto avec le système de pilotage que j’ai créé ». Celui-ci n’utilise pas de pédales. Pour freiner, il suffit de pousser le volant et l’inverse, pour accélérer. « On embraye une seule fois, avec une poignée et ensuite, tout se fait au volant. » Le véhicule équipé d’un moteur de moto est le petit bijou du concessionnaire. « Le moteur… C’est un pur bonheur d’accélérer avec celui-là ! »
Pour courir, une équipe de trois pilotes doit être formée. Rhossetos Angéliniadis voudrait réunir Gilles Duqueine et David Hallyday. « L’idéal, ce serait deux handicapés et un valide, ça ferait parler dans le monde entier !  » Seul obstacle, le financement de la course pose problème. « Je tiens la boutique toute la journée, alors je n’ai pas vraiment le temps de trouver des sponsors. »
Plus motivé que jamais, il compte trouver des mécènes qui le conduiront jusqu’au Mans. « Si je fais la course… J’y vais pour gagner. »
Léna DUMONT

Angel’s moto
1 rue Paul Langevin, Chenôve
Tél : 03 80 52 52 52

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